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Présentation du prince du Commonwealth, intronisation du Roi
par Louis Ier Sam 2 Nov 2024 - 23:52
Louis de Venceslas était né il y a de cela 39 ans à l'hôpital général de Wilhelstaufen. Il était le fils de Louis-Philippe de Venceslas, ancien Premier ministre libéral zollernois et pair de ce pays qui après ses années au pouvoir et dans l'opposition vivait une retraite dorée aux Zindes, et de son épouse morganatique Zézilia Zarkozy.
Rien ne l'avait prédestiné à occuper la place qui allait devenir la sienne. Né dans l'Eztablishment, son enfance avait été ballotée entre Mallington et Wilhelstaufen, entre un père et une mère divorcée. Il avait suivi le cursus classique des enfants de l'élite zollernoise : Institution Sainte Trinité puis Hilzbury College. Enfant d'un homme d'état libéral décrié pour sa roublardise, doté d'un physique replet, Louis avait souvent fait l'objet de moquerie de la part de ses camarades de classe et de chambrée. C'est encore ce physique rondouillard, et malgré des efforts remarqués, qui l'avait rejeté de Zandhurzt où il espérait faire ses classes. Louis s'était donc reconverti en essayiste râté et s'était lancé avec un succès mitigé dans la musique de variété chantant dans les café-concerts armaréens de Montfis, espérant vainement que sa carrière ne décolle.
Quelle n'avait pas été sa surprise quand, alors qu'il venait de perdre un énième emploi de pianiste, il avait vu débarqué chez lui un agent du gouvernement locquetien. Ce dernier lui avait appris qu'il était le dernier mâle de la Maison de Venceslas, ancienne maison royale de Locquetas, que le Lord-protecteur avait choisi qu'après la Monarchie serait rétabli et qu'il l'avait désigné, lui, pour lui succéder à la tête du pays.
Cela se faisait au grand dam d'une partie de l'élites dirigeants, qui voyait un Zollernois - l'ennemi désigné - aux moeurs armaréennes se hisser au sommet de l'Etat. Le chef de la fronde était un grand prince découronné, le duc d'Angmar, Louis de Klausbourg-Traceau, qui aurait rêver voir s'appliquer à son profit le Traité de Port-Royal qui, après la déchéance des Venceslas, aurait transmis la Couronne à sa famille. Ce dernier avait le soutien du prince de Montfleury, chancelier de l'Echiquier et principal ministre qui demeurait le chef du parti unique au pouvoir. Le prince avait le soutien du très loyal directeur de cabinet du Lord-Protecteur et Lieutenant-général de la Métropole, Laurent de Mercy, demeuré royaliste et fidèle à la branche aîné de la famille royale. Il serait là pour guider les premiers pas du futurs souverains.
A la Cour, la Duchesse de Montmorcy, fille du dernier Roi, qui tenait en détestation le duc d'Angmar, regrettait que la Couronne tombât dans les si rustre main de cet obscur cousin zollerno-armaréen. Quant à sa grand-mère la Reine douairière Julia-Adelina qui faisait figure d'autorité morale ; elle veillait que le blason de sa maison d'alliance ne fût en rien déshonorée.
En ce jour de la Toussaint, le Prince du Commonwealth, titre que l'on avait préférer à celui - très ancien régime - de Dauphin pour désigner l'héritier apparent, était présenté au peuple visiblement déçu d'un physique si peu complaisant.
Rien ne l'avait prédestiné à occuper la place qui allait devenir la sienne. Né dans l'Eztablishment, son enfance avait été ballotée entre Mallington et Wilhelstaufen, entre un père et une mère divorcée. Il avait suivi le cursus classique des enfants de l'élite zollernoise : Institution Sainte Trinité puis Hilzbury College. Enfant d'un homme d'état libéral décrié pour sa roublardise, doté d'un physique replet, Louis avait souvent fait l'objet de moquerie de la part de ses camarades de classe et de chambrée. C'est encore ce physique rondouillard, et malgré des efforts remarqués, qui l'avait rejeté de Zandhurzt où il espérait faire ses classes. Louis s'était donc reconverti en essayiste râté et s'était lancé avec un succès mitigé dans la musique de variété chantant dans les café-concerts armaréens de Montfis, espérant vainement que sa carrière ne décolle.
Quelle n'avait pas été sa surprise quand, alors qu'il venait de perdre un énième emploi de pianiste, il avait vu débarqué chez lui un agent du gouvernement locquetien. Ce dernier lui avait appris qu'il était le dernier mâle de la Maison de Venceslas, ancienne maison royale de Locquetas, que le Lord-protecteur avait choisi qu'après la Monarchie serait rétabli et qu'il l'avait désigné, lui, pour lui succéder à la tête du pays.
Cela se faisait au grand dam d'une partie de l'élites dirigeants, qui voyait un Zollernois - l'ennemi désigné - aux moeurs armaréennes se hisser au sommet de l'Etat. Le chef de la fronde était un grand prince découronné, le duc d'Angmar, Louis de Klausbourg-Traceau, qui aurait rêver voir s'appliquer à son profit le Traité de Port-Royal qui, après la déchéance des Venceslas, aurait transmis la Couronne à sa famille. Ce dernier avait le soutien du prince de Montfleury, chancelier de l'Echiquier et principal ministre qui demeurait le chef du parti unique au pouvoir. Le prince avait le soutien du très loyal directeur de cabinet du Lord-Protecteur et Lieutenant-général de la Métropole, Laurent de Mercy, demeuré royaliste et fidèle à la branche aîné de la famille royale. Il serait là pour guider les premiers pas du futurs souverains.
A la Cour, la Duchesse de Montmorcy, fille du dernier Roi, qui tenait en détestation le duc d'Angmar, regrettait que la Couronne tombât dans les si rustre main de cet obscur cousin zollerno-armaréen. Quant à sa grand-mère la Reine douairière Julia-Adelina qui faisait figure d'autorité morale ; elle veillait que le blason de sa maison d'alliance ne fût en rien déshonorée.
En ce jour de la Toussaint, le Prince du Commonwealth, titre que l'on avait préférer à celui - très ancien régime - de Dauphin pour désigner l'héritier apparent, était présenté au peuple visiblement déçu d'un physique si peu complaisant.
Dernière édition par Louis Ier le Dim 10 Nov 2024 - 22:54, édité 2 fois
Louis Ier- Messages : 2
Date d'inscription : 02/11/2024
Re: Présentation du prince du Commonwealth, intronisation du Roi
par Louis Ier Dim 10 Nov 2024 - 22:48
La mort du Lord-Protecteur sonna pour le Prince du Commonwealth le moment de son ascension au trône.
L'une des premières questions à résoudre fut celle de l'organisation du Couronnement. En effet, la monarchie des Venceslas était traditionnellement zorthodoxe, là où les gouvernements successifs avaient favorisés un retour du druidisme afin de se détacher du Zollernberg voisin. Il fut décidé qu'il n'y aurait de couronnement qu'une cérémonie de prestation de serment devant les Chambres réunies suivie d'une messe d'action de grâce en la cathédrale de Khoryl présidée par l'archevêque de Khoryl.
L'autre question fut celle du choix du nom de règne. On se souvenait en effet que le Grand-duc de Zollernberg, Louis Ier avait été lui même brièvement été proclamé roi sous le nom de Louis Ier, suivie titulairement par son petit-fils sous celui de Louis II. Le petit-fils de ce dernier, le duc d'Angmar, pouvait légitimement prétendre au trône sous celui de Louis III, comme lui. Par cohérence avec le texte constitutionnel qui ne reconnaissait pas la parenthèse zollernoise, le prince pris simplement le nom de règne de Louis Ier
L'une des premières questions à résoudre fut celle de l'organisation du Couronnement. En effet, la monarchie des Venceslas était traditionnellement zorthodoxe, là où les gouvernements successifs avaient favorisés un retour du druidisme afin de se détacher du Zollernberg voisin. Il fut décidé qu'il n'y aurait de couronnement qu'une cérémonie de prestation de serment devant les Chambres réunies suivie d'une messe d'action de grâce en la cathédrale de Khoryl présidée par l'archevêque de Khoryl.
L'autre question fut celle du choix du nom de règne. On se souvenait en effet que le Grand-duc de Zollernberg, Louis Ier avait été lui même brièvement été proclamé roi sous le nom de Louis Ier, suivie titulairement par son petit-fils sous celui de Louis II. Le petit-fils de ce dernier, le duc d'Angmar, pouvait légitimement prétendre au trône sous celui de Louis III, comme lui. Par cohérence avec le texte constitutionnel qui ne reconnaissait pas la parenthèse zollernoise, le prince pris simplement le nom de règne de Louis Ier
Louis Ier- Messages : 2
Date d'inscription : 02/11/2024
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